Si les conservateurs de semences peuvent compter sur quelque chose, c’est sûrement sur de l’espoir. De là où je vous écris, dans le sud de l'Ontario, l'espoir sera certainement nécessaire cette année, puisque le premier jour du printemps est arrivé, puis s’est enfui, ne laissant que de la neige et de la glace derrière nos fenêtres. Cependant, nous savons que chaque année, la neige FINIT par fondre, nos jardins dégivrent et nos semences poussent. C'est avec ce genre d'espoir qu’une idée a germé il y a de cela trois décennies: la création de notre organisme. Cette année, Semences du patrimoine célèbre ses 30 ans. Beaucoup de traditions se sont poursuivies au fil des ans : Les Fêtes des semences, notre catalogue des membres, etc. Mais plusieurs nouveaux projets se sont ajoutés à notre agenda et continueront d'émerger dans les années à venir. Si vous êtes curieux de connaître nos racines, surveillez notre prochaine revue: Bob Wilfong y écrit un excellent article qui nous guide à travers 30 ans d’histoire.
Fait amusant : Dans notre premier magazine de 1989, nous avons répertorié deux entreprises de semences qui vendaient des semences du patrimoine à pollinisation libre. Elles étaient les seules au Canada! Aujourd'hui, 25 ans plus tard, ces deux entreprises sont toujours en activité et elles sont exploitées par des membres.
~ Angie Koch
Il y a de cela trente ans, les cultivateurs biologiques canadiens (Canadian Organic Growers ( COG) ) ont formé un projet de conservation des semences appelé « Programme semenciers du patrimoine» . Ce projet a grandi, et il a fini par devenir une organisation : Semences du patrimoine Canada! Des signes avant-coureurs s’étaient manifestés dans les années passées : les variétés de semences traditionnelles se faisaient de plus en plus rares et tendaient à disparaître. Les producteurs qui achetaient leurs semences préférées années après années ont été consternés de ne plus trouver leurs variétés dans les catalogues de semences. Souvent, les semences vendues par de nombreuses entreprises proviennent en fait d’un seul et même fournisseur qui les vend en gros. Si une variété est abandonnée par le fournisseur, elle disparait donc de plusieurs catalogues à la fois. Pire encore, il était de plus en plus commun dans les années 1980 que les grandes entreprises achètent les petites semencières et abandonnent ensuite l'ensemble de leurs collections.
Vous songez à créer votre propre banque de semences? Voici une nouvelle ressource des Semences du patrimoine et de l'Initiative de la famille Bauta sur la sécurité des semences canadiennes qui décrit les principales étapes à réaliser.
Que votre collection de semences soit assez grande pour un congélateur coffre ou assez petite pour tenir dans une boîte à chaussures, qu’il s'agisse d'une collection personnelle ou d’une collection communautaire, vous voulez que vos semences puissent se conserver aussi longtemps que possible. Vous désirez donc utiliser les meilleures méthodes d'essai, d'organisation et d'étiquetage. Cette amorce a été écrite pour vous. Voici les meilleures méthodes de conservation des semences réalisables chez vous, à votre domicile, à votre bureau, à votre bibliothèque publique ou au centre communautaire, et cela à un coût minime.
L’Ontario a perdu l’an dernier un icône du monde de l’ail : Ted Maczka, l’homme à l’ail Fish Lake, est décédé en 2013. Cultivateur, chercheur et évangéliste, Ted a dévoué 40 ans de sa vie à sa passion de l’ail. Facilement identifiable par sa casquette de baseball surmontée d’ail et son auto tout aussi spectaculaire, Ted a sillonné la province pour se procurer de l’ail, en partager, donner des conseils de culture et enseigner, entre autre chose. En plus des festivals de l’ail et autres foires agricoles, on pouvait toujours le trouver au Royal Agricultural Winter Fair où il a créé et financé la compétition d’ail dans l’espoir que cette compétition perdurerait après lui.
On retrouve dans la prairie à herbes hautes une grande variété de fleurs et d'herbes indigènes qui couvraient une grande partie de l'Ontario avant la colonisation. Les herbes de prairie servent d'habitat et de nourriture aux pollinisateurs, aux oiseaux des prairies, aux blaireaux et à plusieurs autres animaux sauvages. Les racines profondes des graminées peuvent séquestrer le même taux de carbone que les forêts, et les plantes indigènes tolèrent une large gamme de températures, même la sécheresse. Sur les terres des Csoffs, vous trouverez de grandes et de petites graminées barbons, ainsi que des herbes indiennes et du panic érigé– le genre de plantes dont les pollinisateurs raffolent. Jusqu'à présent, Gunther est satisfait des résultats. Le domaine pourra s’épanouir pour les cinq prochaines années en construisant la fertilité avant d’y planter autre chose.
Semences du patrimoine: 30 Ans!
Micro-banque de semences: Comment créer une banque communautaire
Un pionnier de la culture de l'ail s'éteint
Capsule des pollinisateurs: étude sur l'habitat à herbes hautes
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